Contributeur du mois: Thierry Hancart (Belgique)

- Pierre Parmentier


Sa page personnelle et sa page de contribution.

Bonjour Thierry ! Voudrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?
Je m’appelle Thierry Hancart et habite dans la commune de Gedinne, au sud de la province de Namur. Dans ma jeunesse, la fréquentation des groupements scouts m’a familiarisé très tôt à la lecture des cartes. La géographie et l’histoire sont des domaines qui m’intéressent. Passionné de randonnées et adepte de la photographie, intéressé par l’informatique, je me suis dirigé vers OpenStreetMap à l’heure de la retraite.
Comment et quand as-tu découvert OpenStreetMap ?
En 2015, attiré par l’esprit des logiciels libres, j’ai cherché des alternatives aux classiques Windows, Google, Google Maps, … J’ai découvert OpenStreetMap au cours de ces recherches et l’idée de participer à ce projet m’est apparue évidente. Après exploration de la documentation – le wiki principalement – et prise de notes, je me suis lancé en juillet 2015.
Comment utilises-tu OpenStreetMap ?
Sur le terrain, smartphone, GPS de randonnée et appareil photo sont mes principaux outils pour enregistrer traces et objets. Souvent aussi un petit carnet de notes. Travaillant sous Linux Debian, j’utilise l’éditeur iD sous Firefox. Je consulte régulièrement l’outil Osmose pour contrôler les corrections à apporter aux lieux visités ou encodés.
Quelle sorte de contributeur es-tu et dans quelle région cartographies-tu ?
Ayant reçu une formation scientifique, j’essaye de respecter une certaine rigueur et précision dans mes encodages. C’est pourquoi je les vérifie toujours grâce aux outils disponibles. Je recoupe mes informations avec différentes bases de données officielles trouvées sur Internet. Et corrige les erreurs manifestes lorsqu’il m’est possible de le faire. Je cartographie ma commune et ses environs, ainsi que les lieux fréquentés lors de randonnées et pendant mes vacances. Mais aussi des régions plus lointaines car je participe au programme HOT (Humanitarian OpenStreetMap Team) en Afrique.
Que cartographies-tu ? As-tu une spécialisation ?
Je cartographie tout objet observé et localisé, présentant souvent un intérêt pour le randonneur. Il s’agit souvent d’objets photographiés. J’utilise aussi les outils présents dans iD - cadastre, photos aériennes - pour cartographier les bâtiments dans les zones qui me sont moins connues.
Quelle est ta plus grande prouesse en temps que contributeur ?
Je n’ai aucune prétention pour cet aspect de ma participation au projet …
Pourquoi cartographies-tu ? Qu’est ce qui te motive ?
Ma principale motivation est de participer à un projet gratuit qui allie beaucoup de mes passions : géographie, environnement, randonnée, photographie, informatique, …
As-tu des idées pour élargir la communauté OpenStreetMap, pour motiver plus de gens à contribuer ?
Faut-il vraiment élargir la communauté ? Le bouche-à-oreille est probablement la meilleure publicité pour le moment. Il y a peu de matériel publicitaire disponible pour faire connaître la communauté.
As-tu des contacts avec d’autres contributeurs ?
Non, aucun contact direct vu l’isolement de mon lieu de résidence.
Quelle est, selon toi, la plus grande force d’OpenStreetMap ?
Son alimentation continue par des passionnés, indépendants des circuits commerciaux.
Quel est le plus grand défi pour OpenStreetMap ?
Devenir une base de données la plus complète possible et compétitive par rapports aux grands noms du secteur.
Comment restes-tu à jour par rapport à l’actualité d’OpenStreetMap ?
Pour me tenir informé des évolutions d’OpenStreetMap, je consulte régulièrement les listes OpenStreetMap Belgique et France, ainsi que les fiches du wiki.
Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que tu voudrais dire au lecteur ?
Bonne continuation à tous et toutes ! Soyez heureux et profitez de la vie ! Et longue vie au projet OpenStreetMap.

Merci, Thierry, pour cette interview.