Contributeur du mois: Jorisbo (Belgique)

- Pierre Parmentier


Sa page personnelle et sa page de contribution.

Bonjour Jorisbo. Voudrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?
Bonjour à tous, je m’appelle Joris Bo d’Anvers, environ un demi-siècle sur cette planète et fervent utilisateur d’OpenStreetMap. Un travail dans les TIC, pas d’enfants et une partenaire qui est aussi fort occupée par son travail. En compensation, nous sommes absents de nombreux week-ends et jours fériés. Les longues promenades à vélo et les randonnées en montagne sont nos grands hobbys.
Comment et quand as-tu découvert OpenStreetMap ?
Une fois, j’ai emmené le GPS Garmin de mon père en vacances en Italie pour l’essayer. Auparavant, je marchais avec des cartes d’état-major. Il s’est avéré que la carte officielle de Garmin était assez onéreuse pour une semaine de vacances. Après avoir fait pas mal de recherches sur Google et autres, je me suis retrouvé dans la communauté mkgmap pour faire mes propres cartes pour le GPS basé sur OpenStreetMap.
Comment utilises-tu OpenStreetMap ?
J’utilise mes propres cartes de randonnée pédestre et cycliste que je réalise moi-même avec mkgmap. Sur jorisbo github, je publie un style pour créer des cartes Garmin qui sont aussi identiques que possible à la mise en page standard OpenStreetMap de openstreetmap.org.
Quelle sorte de contributeur es-tu et dans quelle région cartographies-tu ?
Ce qui est bien avec la cartographie, c’est que je peux être occupé en pilote automatique et laisser mon esprit faire d’autres choses. À la fin, la tête est vide et j’ai aussi un beau résultat lorsque le navigateur est renouvelé et que tous les changements deviennent visibles.
Que cartographies-tu ? As-tu une spécialisation ?
Je cartographie fonctionnellement ce que je fais à pied ou à vélo ou ce que je prévois de faire, mais aux alentours de mon lieu de résidence à Anvers je cartographie comme un passe-temps pour rendre la “peinture” plus belle. J’avais autrefois un objectif, mais il s’est avéré que tout cela était bien trop ambitieux. Je me suis débarrassé de ce stress. Le pouvoir est dans les nombreuses mains et le long souffle que nous avons ensemble.
Quelle est ta plus grande prouesse en tant que contributeur ?
Je ne suis pas particulièrement fier de ce que je fais. Je peux surtout apprécier la belle image complète. Plus l’œuvre d’art, par exemple, que l’aspect fonctionnel. Au fait, je suis fier de tous les autres cartographes qui, ensemble, font de ce projet génial ce qu’il est !
Pourquoi cartographies-tu? Qu’est-ce qui te motive ?
Surtout parce que j’aime créer quelque chose et, qu’en tant qu’introverti, j’ai besoin de beaucoup de temps pour retrouver de l’énergie et façonner mes propres pensées. C’est aussi simplement amusant de regarder le résultat de mon travail. D’ailleurs, cela pourrait aussi être le jardin que je viens de faire.
As-tu des idées pour élargir la communauté OpenStreetMap, pour motiver plus de gens à contribuer ?
J’y ai beaucoup réfléchi, mais je n’ai jamais pu enthousiasmer personne dans mon entourage. Je dis à tous ceux qui veulent l’entendre que presque toutes les cartes qui sont imprimées quelque part avec des itinéraires de promenade ou des panneaux d’information municipaux sont basées sur nos cartes, mais personne ne s’est senti appelé à nous rejoindre après cela.
As-tu des contacts avec d’autres contributeurs ?
Je ne devrais pas dire grand-chose, mais ils sont généralement fonctionnels pour la carte elle-même ou pour une mise à jour antérieure. Mais c’est toujours agréable de rencontrer des gens.
Quelle est, selon toi, la plus grande force d’OpenStreetMap ?
Comme tout le monde est autorisé à participer et que toutes les data sont publiques par la suite, aucune indication précise n’est donnée sur ce qui est bon ou mauvais. Parfois, les choses tournent mal, mais en général, il n’y a pas de manager qui compare les salaires horaires avec les revenus futurs potentiels. C’est pourquoi le réseau de marche et de vélo sur OpenStreetMap est cent fois meilleur que n’importe quelle autre carte. Il n’existe pas de parti commercial qui mette du personnel au service de ces quelques marcheurs et cyclistes économes pour colorer les pistes cyclables et les sentiers pédestres, et les exemples sont plus nombreux.
Quel est le plus grand défi pour OpenStreetMap ?
En ce qui me concerne, il s’agit de la fonctionnalité utilisateur limitée du site web openstreetmap.org. Belle carte, mais de suite j’utilise moi-même assez rapidement les grandes cartes connues car elles donnent de meilleurs résultats de recherche et l’expérience de l’utilisateur est meilleure. Si vous faites une erreur de frappe dans le nom de la rue ou du domicile, vous ne la trouverez pas. Si le site web pouvait offrir des fonctionnalités plus pratiques, je pense que vous attireriez beaucoup plus d’utilisateurs, dont un petit pourcentage prendrait la peine de faire une petite amélioration par la suite. Ce qui, soit dit en passant, est très facile de nos jours avec le grand éditeur iD.
Comment restes-tu à jour par rapport à l’actualité OpenStreetMap ?
Pas particulièrement engagé.
Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que tu voudrais dire au lecteur ?
Merci à tous ! Tant d’engagement pour une cause essentiellement publique, c’est agréable à voir.

Traduit du néerlandais par Claire Muyllaert et Pierre Parmentier