Contributeur du mois: Gustavo Soares (Brésil)
09.03.2021 - Pierre Parmentier
Sa page personnelle et sa page de contribution.
- Voudrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?
- Je m’appelle Gustavo Soares (PlayzinhoAgro). Avec la quarantaine, j’ai fini par devenir un cartographe bénévole à plein temps. Je suis également un fan d’ElementaryOS et un activiste du logiciel libre. Mon éditeur préféré a été IDv3 et j’ai essayé d’utiliser JOSM. J’ai utilisé une instance du projet DAMN, Divide and map. Now. comme gestionnaire de tâches. C’est une excellente alternative au gestionnaire de tâches HOT auto-hébergé, principalement parce qu’il est léger. Au début, je l’ai utilisé avec un serveur de 500 Mo et 1vCPU facile à installer. J’avais l’habitude de cartographier les villes de l’État du Maranhão au Brésil. Actuellement je travaille à Timon (Maranhão) où je vis mais je poste toujours de nouvelles zones dans le Mapeia.space.
- Comment et quand as-tu découvert OpenStreetMap ?
- J’ai eu l’occasion de travailler pour la première fois avec OpenStreetMap fin 2019, alors que je cherchais des alternatives à Google Maps. Avant cela, c’était l’un des premiers guides locaux de la région. Quelques mois plus tard, j’ai réussi à construire un PC et depuis lors, j’ai commencé à faire des cartes presque tous les jours.
- Comment utilises-tu OpenStreetMap ?
- Avec cette quarantaine et la nécessité d’isolement, je n’utilise que très peu pour la navigation. Aujourd’hui, j’utilise 80 % des cartes pour l’édition et les 20 % restants pour examiner le rendu.
- Quelle sorte de contributeur es-tu et dans quelle région cartographies-tu ?
- Je pense pouvoir me définir comme un cartographe bénévole à plein temps, et je cartographie les villes de mon État et des régions voisines.
- Que cartographies-tu ? As-tu une spécialisation ?
- J’aime me considérer comme un cartographe généraliste. Pour moi, créer une carte de base est le plus important, donc ce que je finis par cartographier le plus souvent, c’est ce que vous pouvez voir par satellite : bâtiments, routes, eau, etc.
- Quelle est ta plus grande prouesse en tant que contributeur ?
- Pour moi, cela en fait deux : mon premier 1k dans OpenStreetMap, et le fait d’être maintenant interviewé en qualité de Contributeur du mois.
- Pourquoi cartographies-tu? Qu’est-ce qui te motive ?
- Je dirais que j’ai fini par trouver ma place dans OpenStreetMap. J’ai des problèmes d’attention et d’anxiété, et OpenStreetMap a fini par m’aider à me sentir mieux parce que c’est quelque chose que je peux bien faire. Je considère actuellement que c’est ma façon de contribuer à un monde meilleur et à la communauté FLOSS puisque j’ai des difficultés à apprendre à programmer. Parfois, je pense à quelqu’un qui utilise Strava ou une autre application qui utilise OpenStreetMap comme base et je trouve intéressant que la carte soit mise à jour avec ma contribution.
- As-tu des idées pour élargir la communauté OpenStreetMap, pour motiver plus de gens à contribuer ?
- Je pense que nous pouvons tous faire grandir la communauté OpenStreetMap en partageant ses progrès sur ses réseaux sociaux ; non seulement dans les groupes OpenStreetMap, mais aussi avec les personnes qui nous sont proches. Je pense que la reconnaissance parmi d’autres, comme le Contributeur du mois Belgique, est importante pour maintenir la motivation et les progrès de la communauté.
- As-tu des contacts avec d’autres contributeurs ?
- Oui, principalement par les groupes Telegram de l’OSM BR.
- Quelle est, selon toi, la plus grande force d’OpenStreetMap ?
- Pour moi, la plus grande force de OpenStreetMap est qu’il s’agit d’un logiciel ouvert. Cela permet de créer des communautés de cartographes dans le monde entier !
- Quel est le plus grand défi pour OpenStreetMap ?
- Je pense que nous sommes confrontés à deux défis majeurs : le premier est que notre communauté est encore petite — nous avons besoin de plus d’éditeurs locaux non seulement pour dresser des cartes mais aussi pour les tenir à jour. L’autre problème est que nous ne connaissons pas encore l’impact que l’influence des Big Tech peut avoir sur OpenStreetMap.
- Comment restes-tu à jour par rapport à l’actualité d’OpenStreetMap ?
- WeeklyOSM (merci aux traducteurs portugais), reddit/OpenStreetMap et les groupes de votre communauté.
- Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que tu voudrais dire au lecteur ?
- Je tiens à te remercier de m’avoir appelé pour cette interview. Je vous invite à visiter et à contribuer au domaine Mapeia.space. Actuellement, mon travail est soutenu par des dons, et si vous le pouvez, faites un don : mon liberapay.
Merci, Gustavo, pour cette interview.
Traduit de l’anglais par Pierre Parmentier avec l’aide de DeepL Translator.