Contributeur du mois: Mustafa Kamil (Soudan)

- Pierre Parmentier


Sa homepage et sa page de contribution.

Bonjour Mustafa. Voudrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?
Mon nom est Mustafa Kamil. Je contribue à OpenStreetMap sous le nom d’utilisateur mustafakamil. Je vis et travaille en Arabie saoudite. Mais je suis originaire du Soudan. Je suis un grand fan et un utilisateur avide de l’open-source.
Comment et quand as-tu découvert OpenStreetMap ?
J’ai découvert OpenStreetMap le 1er mai 2014. Lorsque j’ai installé une distribution de Linux dans mon ordinateur portable (Ubuntu). J’ai trouvé Merkaartor dans le répertoire d’applications, qui est un éditeur OpenStreetMap pour Linux. Et c’est ici que le voyage a commencé avec OpenStreetMap.
Comment utilises-tu OpenStreetMap ?
J’utilise principalement OpenStreetMap pour contribuer et pour mon usage personnel. Je l’utilise via maps.me, notamment lorsque j’étais au Soudan, car Google Maps ne fonctionne pas bien dans ce pays.
Quelle sorte de contributeur es-tu et dans quelle région cartographies-tu ?
Je peux me décrire comme un contributeur amateur avec un peu de passion pour aider ma communauté et l’humanité en général, en me concentrant sur le Soudan et d’autres régions du monde, en particulier via l’organisation HOT ― Humanitarian OpenStreetMap Team.
Que cartographies-tu ? As-tu une spécialisation ?
Je suis un cartographe généraliste, mais au Soudan en particulier, je suis spécialisé dans les chemins, les zones résidentielles, les fermes, notamment dans les zones reculées. Dans les villes, je me concentre sur les routes publiques, les bâtiments, les carrefours routiers car ils sont très importants pour les applications de navigation.
Quelle est ta plus grande prouesse en tant que contributeur ?
Ma plus grande réussite est d’avoir été contributeur de 2014 à aujourd’hui avec plus de 1100000 modifications et 4600 groupes de modifications.
Pourquoi cartographies-tu? Qu’est-ce qui te motive ?
Je suis motivé par le manque d’informations sur les données SIG au Soudan et par les difficultés auxquelles les organisations humanitaires sont confrontées chaque jour. Et ce qui me motive le plus est de voir l’impact de mon travail sur les différentes plateformes qui utilisent OpenStreetMap.
As-tu des idées pour élargir la communauté OpenStreetMap, pour motiver plus de gens à contribuer ?
Je pense qu’OpenStreetMap devrait cibler toutes les écoles et universités du monde entier, en particulier celles qui sont liées à ce domaine, afin de les inciter à participer à cet effort. D’après les contacts que nous avons eus, en particulier avec les étudiants, ils sont très enthousiastes à l’idée de rejoindre notre communauté.
As-tu des contacts avec d’autres contributeurs ?
En effet, j’ai beaucoup de contacts dans le monde entier via notre groupe Facebook local et international.
Quelle est, selon toi, la plus grande force d’OpenStreetMap ?
L’idée qui sous-tend OpenStreetMap est que vous n’avez besoin d’aucune condition ni d’aucune formation pour contribuer ; il s’agit d’un logiciel libre et tout le monde peut le modifier et y contribuer sans aucune restriction ; et son service est gratuit.
Quel est le plus grand défi pour OpenStreetMap ?
Premièrement, le manque de qualité de l’imagerie aérienne rend difficile l’obtention de bons résultats ; deuxièmement, je pense que le moteur de recherche d’OpenStreetMap est très difficile à utiliser, surtout lorsque la recherche est effectuée en langue arabe.
Comment restes-tu à jour par rapport à l’actualité d’OpenStreetMap ?
Principalement par l’intermédiaire d’OpenStreetMap, mais aussi des groupes OpenStreetMap WhatsApp et Telegram.
J’ai encore quelques questions. Y a-t-il beaucoup de personnes au Soudan qui s’intéressent à OpenStreetMap ?
Malheureusement, les contributeurs d’OpenStreetMap ne sont pas nombreux. Mais nous avons une page sur Facebook et un groupe d’étudiants du Geographic College de l’Université de Khartoum.
Qui sont les vrais utilisateurs des données OpenStreetMap ?
Je n’ai pas d’information sur les utilisateurs réels.
Quelles sont les zones ou régions que tu cartographies ?
Essentiellement le Soudan, mais j’ai quelques contributions dans les pays voisins, en particulier en Arabie saoudite.
Y a-t-il des zones où les données font cruellement défaut ?
Au Soudan, je pense que l’État de Gezira et l’État du Nil Blanc ont besoin de plus de travail.
Faites-vous beaucoup de cartographie avec HOT ?
Oui, surtout au Soudan et dans les zones sinistrées d’Afrique et du Moyen-Orient.
Faites-vous de la cartographie avec des données GPS ?
Non.
Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que tu voudrais dire au lecteur ?
Mon conseil aux nouveaux membres de notre communauté est d’essayer de prendre du plaisir dans la continuation et de faire de votre mieux pour vous amuser avec la communauté OpenStreetMap.

Merci, Mustafa, pour cette interview.

Traduit de l’anglais par Pierre Parmentier avec l’aide de www.DeepL.com/Translator.