Contributeur du mois: Jonathan Czalaj (Belgique)

22.10.2022 - Pierre Parmentier

Sa homepage et sa page de contribution.

Bonjour Jonathan. Voudrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?: J’ai 39 ans, je suis de la région de Mons, en Belgique, et je suis informaticien. Je développe des sites Web.
Comment et quand as-tu découvert OpenStreetMap ?: En 2012 lorsque j’ai commencé le geocaching avec mon Garmin eTrex 20, j’étais à la recherche de cartes gratuites pour mon GPS.
Comment utilises-tu OpenStreetMap ?: Principalement à moto avec mon GPS TwoNav Aventura 2 Motor sur lequel je personnalise la carte à mon goût en retirant des éléments via l’application Osmfilter et en personnalisant le rendu via le logiciel Land. Également via QMapShack pour la planification d’itinéraires.
Quelle sorte de contributeur es-tu et dans quelle région cartographies-tu ?: Je me focus principalement sur les routes en ajoutant des routes manquantes, en ajoutant ou en modifiant les sens uniques. Et surtout en réalignant celles-ci pour avoir une bonne précision une fois chargée sur le GPS. Car quelle ne fut pas ma surprise lors de mes premières sorties à moto que de voir le GPS me mettre hors de la route ! Ces derniers temps je m’occupe plutôt d’ajouter des champs et des prairies. Je suis actif principalement dans le Hainaut.
Que cartographies-tu ? As-tu une spécialisation ?: Principalement les routes, mais aussi les bâtiments, champs et prairies. Une fois lancé dans une session de mapping dur de s’arrêter ! C’est prenant !
Quelle est ta plus grande prouesse en tant que contributeur ?: Rien de spécial.
Pourquoi cartographies-tu? Qu’est-ce qui te motive ?: J’aime avoir des données à jour et surtout précises qui pourront être utiles à toute personne utilisant OpenStreetMap. Le fait de combler des zones vides est aussi satisfaisant.
As-tu des idées pour élargir la communauté OpenStreetMap, pour motiver plus de gens à contribuer ?: Je dois avouer que même en tant qu’informaticien la prise en main n’a pas été aisée. J’ai commencé avec la version Web Id et j’ai vite fait le pas vers JOSM. Là aussi c’est à coup de tutoriels sur YouTube que j’ai pu découvrir les meilleurs plugins et leur prise en main, sans parler des raccourcis permettant d’être efficace lors des sessions de mapping. Il faudrait plus de tutoriels sur YouTube pour les débutants car j’ai pu constater de nombreuses erreurs faites par ceux-ci.
As-tu des contacts avec d’autres contributeurs ?: Non, mais je serais bien tenté de faire une rencontre lors d’un événement, histoire d’échanger avec d’autres mappeurs.
Quelle est, selon toi, la plus grande force d’OpenStreetMap ?: La mise à disposition des données gratuites permettant d’exploiter celles-ci pour différent projets.
Quel est le plus grand défi pour OpenStreetMap ?: Garantir la qualité des données car le système est ouvert à tous, des erreurs volontaires ou non peuvent donc se glisser.
Comment restes-tu à jour par rapport à l’actualité d’OpenStreetMap ?: De temps en temps en tapant OpenStreetMap dans Google Actualités.
Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que tu voudrais dire au lecteur ?: N’hésitez pas à vous lancer et à contribuer à ce projet, vous pourriez être surpris de comment une session de mapping peut devenir addictive.

Merci, Jonathan, pour cette interview.