Contributeur du mois: lusdavo (Uganda)

- Pierre Parmentier


Sa homepage et sa page de contribution.

Bonjour David. Voudrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?
J’ai 35 ans, je suis marié et père de quatre enfants. Je vis à Kampala, la capitale de l’Ouganda.
Comment et quand as-tu découvert OpenStreetMap ?
En 2014, alors qu’il travaillait avec le Uganda Bureau of Statistics (UBOS), un groupe de contributeurs est venu parler d’OpenStreetMap à la division SIG de l’UBOS, et demander certains jeux de données que l’institution maintenait pour les ajouter à OpenStreetMap.
Comment utilises-tu OpenStreetMap ?
J’utilise des applications basées sur OpenStreetMap pour la navigation chaque fois que je me déplace dans un endroit qui ne m’est pas familier. Chaque semaine, j’ai le privilège de m’adresser à diverses organisations et agences, et je leur indique OpenStreetMap, soit pour qu’elles y contribuent, soit pour qu’elles utilisent les données OpenStreetMap dans leur travail. Je réalise un certain nombre de produits d’information et je me tourne toujours vers OpenStreetMap comme source de données et carte de base pour développer des produits cartographiques statiques ou dynamiques. En ce sens, j’utilise donc OpenStreetMap dans mon travail.
Quelle sorte de contributeur es-tu et dans quelle région cartographies-tu ?
Je cartographie surtout en Afrique. Je suis un contrubuteur régulier, qui cartographie généralement pour soutenir les interventions d’urgence. Je pense beaucoup à OpenStreetMap en tant qu’outil de développement, et j’aime cartographier pour mettre des lieux sur la carte, en particulier dans les régions reculées de notre monde.
Que cartographies-tu ? As-tu une spécialisation ?
Lorsque l’on pense au développement et aux interventions d’urgence, la première étape consiste à savoir où vivent les gens et comment ils s’y rendent. Cela constitue la majeure partie de mon travail de cartographie. L’étape suivante consiste toutefois à tirer des enseignements des données cartographiées. Cette étape a encore beaucoup à faire, et je la considère comme le prochain Graal pour la communauté OpenStreetMap.
Quelle est ta plus grande prouesse en tant que contributeur ?
Je considère que ma plus grande réussite est d’avoir construit et soutenu des cartographes. J’ai participé à la mise en place, au conseil et à la construction de nombreuses communautés OpenStreetMap en Afrique, notamment notre réseau OpenStreetMap Africa Network. En plus de mes contributions cartographiques à travers le continent, le soutien aux cartographes nous aide à accélérer la vitesse de construction de notre mouvement.
Pourquoi cartographies-tu? Qu’est-ce qui te motive ?
Depuis mon enfance, j’ai toujours aimé la géographie et les cartes. Je suis animé par le sentiment de responsabilité de faire de notre monde un endroit meilleur pour nous tous. Je considère la cartographie comme un moyen de servir l’humanité, d’aider les personnes confrontées à des situations d’urgence telles que l’épidémie d’Ebola en Ouganda, la crise de la faim dans la Corne de l’Afrique, les ouragans dans les Amériques, les typhons dans la région du Pacifique Sud ou à des fins de développement telles que la prestation de services.
As-tu des idées pour élargir la communauté OpenStreetMap, pour motiver plus de gens à contribuer ?
Je trouve que beaucoup trop de gens ne connaissent pas encore OpenStreetMap. Notre communauté mondiale s’agrandit, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir. Je pense que la Fondation OpenStreetMap et les communautés nationales OpenStreetMap doivent redoubler d’efforts pour faire passer le message, notamment en ce qui concerne la disponibilité des données OpenStreetMap téléchargeables et l’amplification des différents cas d’utilisation d’OpenStreetMap. Peut-être qu’un référentiel des cas d’utilisation d’OpenStreetMap et des données OpenStreetMap est le chaînon manquant pour le moment, y compris la façon dont les entreprises utilisent OpenStreetMap.
As-tu des contacts avec d’autres contributeurs ?
Je suis membre de la Fondation OpenStreetMap, je fais partie du réseau OpenStreetMap Afrique et je suis membre du conseil d’administration de notre communauté OpenStreetMap Ouganda. Je fais également partie de plusieurs forums pour les communautés nationales OpenStreetMap en Afrique.
Quelle est, selon toi, la plus grande force d’OpenStreetMap ?
Une communauté de contributeurs diversifiée, mondiale et ouverte. Plus notre communauté grandit, plus vite et mieux nous cartographions notre monde.
Quel est le plus grand défi pour OpenStreetMap ?
Bien souvent, la toxicité de notre communauté mondiale est injustifiée et contribue à décourager de nombreuses voix et la croissance du mouvement à un rythme qui nous profite à tous. En tant que communauté mondiale, nous devons encore faire plus pour que toutes les régions du monde soient représentées dans les événements de la communauté mondiale OpenStreetMap. Lorsque vous regardez par exemple où les conférences sur l’état de la carte ont été tenues, ou les chapitres locaux d’OpenStreetMap acceptés, ou les membres du conseil d’administration de la Fondation OpenStreetMap, nous avons encore besoin de faire mieux et de reconnaître collectivement le besoin, et d’assurer la représentation, de toutes les régions.
Comment restes-tu à jour par rapport à l’actualité d’OpenStreetMap ?
Je fais partie de plusieurs listes de diffusion, où se déroulent la plupart des conversations de la communauté OpenStreetMap mondiale. Je fais également partie des forums WhatsApp et Telegram d’OpenStreetMap Africa. Je regarde aussi Twitter pour me tenir au courant des dernières nouvelles.
Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que tu voudrais dire au lecteur ?
OpenStreetMap est de plus en plus considéré dans de nombreux milieux comme une source de données fiable et bénéfique. Continuons à promouvoir notre travail et à le faire connaître peut-être dans les milieux universitaires, la société civile et les gouvernements.

Grand merci, David, pour cette interview.

Traduit de l’anglais par Pierre Parmentier avec l’aide de www.DeepL.com/Translator.