Contributeur du mois: dentonny (Belgique)

- Pierre Parmentier


Sa homepage et sa page de contribution.

Bonjour Bob. Voudrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?
Tout d’abord, je vous remercie de m’avoir fait l’honneur de me contacter en tant que contributeur du mois. Mon vrai nom est Bob, mais je cartographie sous le pseudonyme de “dentonny”. J’ai 41 ans et j’habite à Geel, en Belgique. Bien que je ne me considère pas comme un athlète, j’essaie d’être sportif autant que possible.
Comment et quand as-tu découvert OpenStreetMap ?
Quand je regarde mon tout premier changeset, cela doit être en 2017. Mais là, je ne me souviens en fait que de très peu de choses. Ce n’est que depuis que j’ai acheté un ordinateur de vélo Garmin en 2019 que j’ai commencé à chercher comment obtenir des cartes meilleures et plus récentes sur ce point.
Comment utilises-tu OpenStreetMap ?
Comme je l’ai dit plus tôt, il s’agit alors de mon ordinateur de vélo ou de ma montre de sport. Mais aussi sur mon smartphone via diverses applications : OsmAnd, StreetComplete, MapComplete. À la maison, j’utilise principalement iD, mais depuis peu, je me familiarise de plus en plus avec JOSM.
Quelle sorte de contributeur es-tu et dans quelle région cartographies-tu ?
Mais je suis quelqu’un qui aime la précision et les détails. Il m’arrive de passer des heures à corriger des routes qui ne sont pas au bon endroit. Ainsi que les bancs, les poubelles, les arbres. Quel est le revêtement d’une route ? Est-elle légalement accessible ? Ces ajustements sont principalement effectués à Geel et dans ses environs.
Mais je me promène aussi régulièrement dans le Limbourg. Chaque fois que je rentre chez moi après ma promenade, je la vérifie avec OpenStreetMap et je l’adapte si nécessaire. Soit sur la base de photos que j’ai prises moi-même, soit sur la base de Mapillary, soit sur la base de ma propre mémoire. Bien que cette dernière échoue parfois.
Que cartographies-tu ? As-tu une spécialisation ?
Tout d’abord, les choses pratiques que j’aimerais connaître moi-même en tant que cartographe ou randonneur. Cela va des aires de repos et des installations aux petits chemins cachés dans les bois ou même dans les villages ou villes.
Il y a quelques mois, j’ai également commencé à participer au projet d’importation des bâtiments du Grootschalig Referentiebestand ou Basiskaart Vlaanderen, le GRB. En conséquence, j’ai commencé à utiliser JOSM de plus en plus souvent.
Je ne me considère pas comme un spécialiste. Il m’arrive assez souvent de demander à la communauté des conseils sur la manière de cartographier quelque chose. Heureusement, il y a une montagne de connaissances et d’expertise.
Quelle est ta plus grande prouesse en tant que contributeur ?
L’été dernier, la communauté OpenStreetMap m’a permis d’emprunter une GoPro 360. Bien que cette caméra soit principalement utilisée pour enregistrer des images à 360° et les poster sur Mapillary, c’est grâce à elle que je me suis déjà retrouvé dans presque toutes les petites rues et chemins de Geel afin de pouvoir également poster ces routes aussi détaillées que possible sur OpenStreetMap. Bien sûr, je ne voudrais pas m’arrêter à Geel, mais je dois d’abord voir ce qui est faisable.
Pourquoi cartographies-tu? Qu’est-ce qui te motive ?
Parce qu’OpenStreetMap est utilisé pour de nombreuses choses comme Strava, Komoot ou Garmin, vous atteignez indirectement un grand nombre de personnes et de services qui en bénéficient. Je ne devrais pas recevoir de reconnaissance personnelle pour cela, d’où l’utilisation d’un pseudonyme. Mais le fait de savoir cela m’apporte tout de même beaucoup de satisfaction.
As-tu des idées pour élargir la communauté OpenStreetMap, pour motiver plus de gens à contribuer ?
Il serait bon que les mappeurs soient bien répartis sur la carte. Nous aurions alors moins de problèmes avec les zones qui n’ont pas été mises à jour depuis des années, comme c’est parfois le cas aujourd’hui.
As-tu des contacts avec d’autres contributeurs ?
Je suis assez actif sur le canal belge Matrix d’OpenStreetMap. Ne manquez pas de le visiter ! Récemment, j’ai également rencontré quelques cartographes dans la vie réelle.
Quelle est, selon toi, la plus grande force d’OpenStreetMap ?
À mon avis, la plus grande force d’OpenStreetMap est aussi sa plus grande faiblesse. Tout le monde peut modifier la carte, quelle que soit sa connaissance du sujet. Le seuil est donc très bas et permet de se développer tranquillement. Mais si des erreurs se produisent, il peut parfois s’écouler beaucoup de temps avant qu’elles ne soient remarquées. Surtout si personne n’est actif dans cette région.
Quel est le plus grand défi pour OpenStreetMap ?
Il ne s’agit pas seulement de rechercher de nouveaux mappeurs, mais aussi de maintenir les mappeurs actuels motivés dans ce qu’ils font. Après tout, ils y consacrent beaucoup de temps libre.
Comment restes-tu à jour par rapport à l’actualité d’OpenStreetMap ?
La plupart des nouvelles que je lis sont partagées sur le chat.
Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que tu voudrais dire au lecteur ?
Continuez à cartographier.

Grand merci, Bob, pour cette interview.

Traduit du néerlandais par Claire Muyllaert et Pierre Parmentier avec l’aide de www.DeepL.com/Translator.