Contributeur du mois: Guy Roman
01.01.2015 - Marc Gemis
Depuis 5 ans Guy Roman est retraité. Avant Guy était technicien électricien dans un bureau d’étude. Il travaillait surtout sur projets portant sur la distribution d’énergie et l’automation, … donc il “faisait déjà des dessins” quand il travaillait…
Comment et quand avez-vous découvert OpenStreetMap ? J’ai découvert OpenStreetMap par hasard, en 2008.
Quelle sorte de contributeur êtes-vous et dans quelle zone cartographiez-vous ? Je mappe beaucoup, principalement en Hainaut en Belgique, mais aussi pas mal à l’étranger. Soit sur base de souvenirs de vacances, mais parfois simplement sur base d’une photo qui m’interpelle. J’ai par exemple apprécié une photo de St Rambert-en-Bugey en France - où je n’ai jamais mis les pieds - dans une revue ferroviaire. J’ai cherché la zone sur OpenStreetMap et j’ai mappé sur base de cette photo, et avec aide de Bing.
Comment cartographiez-vous ? J’utilise principalement les fonds “Bing”, complété avec des traces GPS disponible pour les chemins invisibles sur Bing. Cela est surtout pratique quand le chemin est en sous-bois. Je fais aussi des passages sur le terrain pour, par exemple, déterminer les types de chemins. Assez régulièrement je fais du vélo (de route), des sorties de 50 à 70km durant lesquelles je vérifie ma banque de données d’informations cartographiques, que je reporte ensuite, si nécessaire, sur OpenStreetMap.
Pourquoi cartographiez vous? Par plaisir, je voyage sans quitter mon salon !
Faites-vous d’autres choses liées à OpenStreetMap? J’essaye de proposer les cartes OpenStreetMap à des utilisateurs “passifs”, comme des organisateurs de courses à pied et des organisateurs de promenades.
Avez-vous des idées pour améliorer OpenStreetMap ? Pour certains détails le rendu général d’OpenStreetMap pourrait être améliorée. C’est par exemple le cas pour landuse “pierrier”, l’étendue de cailloux en montagne, en bords de certaines rivières,… Il suffirait de prendre le rendu de “plage”,… et de changer la couleur en gris. Une autre exemple est : faire passer un ruisseau sur un pont. Aujourd’hui c’est possible pour un canal, mais pas pour un ruisseau. Malheureusement on rentre là dans un domaine que je ne maîtrise pas.
Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que vous voudriez dire au lecteur? Avant de modifier un objet quelconque, assurez-vous que ce que vous allez faire est plus précis et plus conforme à la réalité que la trace précédente. Dans le doute, adressez-vous au mappeur qui a réalisé la trace initiale en lui exposant le problème. Respectez le classement des routes (principales, secondaires, etc.), ce n’est pas parce qu’une “principale” est bordée de maisons qu’elle devient “résidentielle” sur quelques centaines de mètres.