Contributeur du mois : Jean-Louis Stanus (Belgique)
01.05.2023 - Pierre Parmentier
Sa homepage et sa page de contribution.
- Bonjour Jean-Louis. Voudrais-tu te présenter brièvement à nos lecteurs ?
- J’aime beaucoup la collecte de données sur le terrain à pied, à vélo ou en voiture. J’aime aussi la randonnée et je fais de la spéléologie. J’aime voyager et aller voir ma famille et mes amis un peu partout en Wallonie. Ce qui me donne de nombreuses occasions pour contribuer au projet. J’habite Namur. D’autre part, ma profession est analyste SIG pour la ville de Bruxelles chez I-City.
- Comment et quand as-tu découvert OpenStreetMap ?
- J’avais besoin de cartes gratuites pour mon Garmin 60CSx. J’ai alors découvert que les données de ces cartes provenaient d’un projet collaboratif analogue à Wikipédia. J’habitais Frasnes-lez-Anvaing où il n’y avait que quelques routes. Avec un logger GPS en plus et mon VTT, j’ai pu compléter pas mal cette région.
- Comment utilises-tu OpenStreetMap ?
- Lors de mes recherches via Qwant Maps, lors du calcul d’itinéraires avec OsmAnd ou d’isochrones sur openrouteservices.org, à l’occasion du traitement de données pour mon travail avec overpass turbo et QGIS et également pour la planification de randonnées avec OpenTopoMap1 et Waymarked Trails2
- Quelle sorte de contributeur es-tu et dans quelle région cartographies-tu ?
- Au début, je me basais sur mes traces GPX avec du post-encodage dans JOSM. Maintenant, j’encode directement sur le terrain avec StreetComplete, Vespucci et OsmAnd.
- Que cartographies-tu ? As-tu une spécialisation ?
- Je cartographie les entrées de grottes et les phénomènes karstiques puisque je fais de la spéléologie. Également les équipements pour les enfants et leurs parents3, pour personnes à mobilité réduite (PMR)4, vélo et routes de hiking12 afin d’alimenter les projets dédiés à ces thématiques. Je participe aussi à l’import des bâtiments5 du PICC6 sur des zones que je connais bien.
- Quelle est ta plus grande prouesse en tant que contributeur ?
- Je ne parlerais pas de prouesse mais plutôt de patience pour avoir importé tous les bâtiments du quartier de Bomel à Namur7.
- Pourquoi cartographies-tu? Qu’est-ce qui te motive ?
- J’aime combler le vide, voir l’évolution avant et après. Et aussi comprendre la modélisation des données OpenStreetMap.
- As-tu des idées pour élargir la communauté OpenStreetMap, pour motiver plus de gens à contribuer ?
- Aller vers les besoins spécifiques et les passions de chacun comme par exemple les amoureux des arbres qui veulent collecter les informations sur les arbres de leur région, les organisateurs d’évènements sportifs, etc.
- As-tu des contacts avec d’autres contributeurs ?
- Oui, souvent par message. Je lis les mailing lists ou des articles sur Twitter. Mais malheureusement, c’est souvent compliqué pour me rendre aux évènements le soir en semaine.
- Quelle est, selon toi, la plus grande force d’OpenStreetMap ?
- Sa force c’est offrir une cartographie pour les pays qui n’en ont pas les moyens ou qui ont subi une catastrophe naturelle8 ainsi que de permettre des thématiques environnementales et sociales34 qui ne sont pas toujours aussi bien couvertes par les institutions publiques ou les entreprises.
- Quel est le plus grand défi pour OpenStreetMap ?
- D’abord garder son indépendance. Ensuite faire évoluer le modèle de données afin d’être compatible avec les nouvelles technologies.
- Comment restes-tu à jour par rapport à l’actualité d’OpenStreetMap ?
- Twitter et les mailing lists.
- Pour conclure, y a-t-il encore quelque chose que tu voudrais dire au lecteur ?
- Merci pour les contributions ainsi que les échanges qui permettent de monter en compétence et d’améliorer le projet.
Merci, Jean-Louis, pour cette interview.
-
PICC : Projet Informatique de Cartographie Continue, en Wallonie ↩